Exigences de l’olivier
Climat :
l’olivier représente typiquement l’arbre fruitier du bassin méditerranéen. On le rencontre depuis la côté jusqu’au zones présahariennes.
Cependant, il ne donne de récoltes satisfaisantes qu’à partir d’une certaine distance du littoral, craignant les embruns marins qui réduisent sa floraison et provoquent une abondante fumagine. L’altitude élevée (plus de 900 m) constitue également une limite. Du point de vue économique, il convient de ne pas la dépasser, les rigueurs du climat ne permettant d’obtenir que des espacées.
Sol :
l’olivier est très accommodant sur la nature du sol. Le cas est visible dans la région d’Inkerman où l’arbre prospère dans les terrains lourds de la plaine, de même que dans les sables d’alluvions d’Ouarizane. En raison de leur imperméabilité, les sols glaiseux sont les moins favorables, surtout lorsqu’ils sont salés (zones basses de Saint Denis du Sig). Les terrains présentant une couche de tuf à faible profondeur, tels qu’on en rencontre fréquemment en Oranie, permettent à l’olivier de végéter dans de bonnes conditions moyennant quelques aménagements avant plantation.
La qualité essentielle d’un sol destiné à l’olivier reste la perméabilité sur une grande profondeur, celle-ci permettant au système radiculaire d’exploiter un volume de terre maximum.
Eau :
Espèce rustique, l’olivier est souvent cultivé en sec.
Cependant, pour obtenir le l’olive de conserve, il est nécessaire, durant la période sèche, d’assurer par l’irrigation le grossissement du fruit et le soutien de l’arbre.
La qualité de l’eau joue un rôle important. Les eaux contenant une certaine dose de chlorures (plus de 2 grs. par litre) sont susceptibles par les résidus successifs qu’elles laissent dans le sol, de rendre celui-ci impropre à la vie de l’olivier.
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